La force de l'Algérie réside dans son peuple : les Algériens . L'Algérie présente effectivement une unité ethnique et culturelle indiscutable. Les 38
millions d'Algériennes et d'Algériens sont amazigh de sang et de
culture, qu'ils soient amazighophones ou arabophones. Contrairement aux
idées reçues, il n'y a pas d'axe de segmentation entre "Arabes" et
"Kabyles", concept longtemps véhiculé par les orientalistes coloniaux et
les nationalistes arabes.
Les Kabyles, les Touaregs, les Chaouias, les Mozabites, les Chenouas,
les amazighophones de Tlemcen, de Chréa, de Tissemsilt, de Sougueur
etc., ne sont que des spécificités linguistiques d'une même langue
amazigh, éclatée par suite de l'avancement de l'arabe dialectal dans les
plaines et les cités construites après la colonisation française.
D'ailleurs, les algériens arabophones sont, dans leur grande majorité,
bilingues arabe-amazigh.
Il existe cependant des groupes ethniques qui sont restés à la marge des
grands mouvements. C'est le cas notamment des tribus issues des Banou
Hilal et des Banou Souleyman, dont la tribu Chaâmbas établie à Metlili.
La grande majorité de ces tribus arabes sont installées sur les hauts
Plateaux (Djelfa, Ain Bessam, Messaâd, etc.). Ces populations, qui ne
représentent pas plus d'un million, sont algériennes et personne ne leur
conteste aujourd'hui leur algérianité.
L’agglomération du grand Alger compte 2,5 millions d’habitants dont 1 million dans le centre (la ville d’Alger).
Alger est une métropole complexe mais
aussi une ville très simple à saisir : la baie en faucille, la cité
accrochée au-dessus d’un petit port et des promontoires assurent une
bonne protection.
Ses étendus à l’Est, à l’Ouest en ramifications latérales amplifient l’impression de grandeur.
Alger –ville est un labyrinthe de
ruelles et d’impasses ; les escaliers, très nombreux et très variés
(larges, étroits, hauts…) sont très pratiques pour sillonner cette
architecture en cascades.
Les constructions coloniales, se
mêlent aux constructions musulmanes avec une parfaite homogénéité,
peintes en blanc elles donnent à Alger l’impression d’étendue, un air
marin et une pureté unique.
Sous la colonisation française, Alger
se doubla, plus que toutes les autres villes d’Algérie, d’une nouvelle
vie et ville européenne. Dans beaucoup de quartiers, les rues à arcades
rappellent fortement celles de la rue Rivoli à Paris.
La vie à Alger est trépidante, l’activité économique, scientifique, sociale et culturelle y est très riche . ( http://algervacances.webnode.fr/) .